lundi 23 août 2010

Petra, Jordanie - le 20 août



Réveil à 5h pour une journée inoubliable. Le minibus de Bédouina (notre limousine perso!) vient nous chercher à 5h45 pour 1h30 de route jusqu'à Taba, ville située sur la côte au nord de Dahab, d'où part notre bateau pour la Jordanie. Après les formalités de visa et autres tampons obligatoires sur nos passeports, nous embarquons dans un catamaran (je le précise parce que Roméo ne m'a pas crue quand je lui ai dit que c'était un catamaran car le bateau avait deux coques même s'il était équipé d'un moteur et que catamaran ne veut pas dire "voilier à 2 coques" comme on pourrait le croire !). Oui on a des débats "houleux" même en voyage de noces ! Et d'une importance capitale, n'est-ce pas ?
Nous sommes arrivés à Aqaba en Jordanie vers 9h. Là, nous avons été dispatchés en groupe de langues et nous avons suivi le guide francophone jusqu'à notre bus avec une vingtaine de Français. Pour que vous puissiez vous rendre compte de notre chance, sachez les groupes d'anglophones et de russes s'élèvent jusqu'à 200 personnes... Nous étions plutôt tranquilles donc.
Nous avons fait à peu près 2h de bus en tout mais avec une pause assez longue dans un café-magasin de souvenirs puis une pause repas dans un hôtel 5 étoiles où nous attendait un buffet.
Nous sommes arrivés à Petra vers 13h, et nous avons commencé la visite sous un soleil de plomb : il faisait plus de 45° et pour accéder à la porte aux trésors (la façade la plus connue que l'on voit sur toutes les photos du site), il fallait marcher 3km, dont 1 sans une ombre sous laquelle s'abriter ! A vos chapeaux, lunettes de soleil, tartines de crème solaire et gourdes, c'est parti ! Après, nous étions dans le canyon de grès multicolores si connu, un peu plus à l'abri du cagnard.



Ce sont les Edomites qui ont fondé la cité mais c'est surtout des Nabatéens dont nous entendrons parler car les Edomites ont déserté le site très vite et ce sont les Nabatéens qui, se sédentarisant là, ont laissé le plus de documentation.
Grâce à un système de citernes et de canalisations, Petra est très bien alimentée en eau, et grâce à sa position stratégique, elle devient une halte pour les caravanes dont la route passe par là. La cité nabatéenne s'enrichit vite et devient prospère car une taxe est prélevée sur tous ceux qui veulent profiter de la ville pour faire une pause, en échange de protection et d'eau : il faut imaginer que Petra est une vraie oasis créée par les hommes dans une vallée au milieu du désert.

Tout le long du canyon à un métre, les canalisations sont creusées à même la roche.

Les Nabatéens arrivent à résister aux expéditions des Romains qui voulaient connaître l'origine des parfums, soieries, épices pour ne plus passer par eux. Finalement, un empereur romain annexera la ville. En créant des voies maritimes pour le commerce, l'occupation romaine fait perdre de son importance à la cité nabatéenne, les caravanes se faisant plus rares, les voies commerciales étant détournées.
Plus tard, Petra fera partie de l'empire byzantin et Constantin essaiera d'imposer le christianisme mais les Nabatéens resteront en partie fidèles à leurs croyances. Peu après, la ville subit de violents tremblements de terre qui endommagent les bâtiments, les acqueducs. Les habitants déserteront la ville déjà affaiblie par l'occupation des Romains. Ce n'est plus qu'un village qui sera conquis par les Arabes, puis par les Croisés. De là viennent les richesses du site qui a été traversé par tant de cultures différentes et le rendent si exceptionnel.

Aux obélisques sur la façade, on voit l'influence égyptienne.

En 1812, un Suisse, Jean Louis Burckhardt, découvre la ville oubliée. C'est le début de la renaissance pour Petra. En 1828, les archéologues commencent leur travail, et dès 1830, la cité devient un lieu touristique ! Et cela ne s'arrêtera plus. Petra est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1985. C'est une véritable source de richesses pour ce petit pays, et notre guide ne cessera de nous dire tout au long de la journée que la Jordanie c'est bien plus que Petra à visiter une journée, que les paysages sont merveilleux, que d'autres sites sont aussi bien conservés et magiques, que la Jordanie mérite d'être visitée entièrement. On sentait qu'il était amoureux de son pays, et son attachement était si communicatif qu'il donnait vraiment envie de revenir et visiter le reste.

En amoureux devant la façade aux trésors.

Roméo à l'entrée d'un tombeau d'un roi.

Un plafond dans un tombeau : la nature fait tout le boulot !

Les couleurs du grès sont incroyables tant la palette est large ! Avec ici, un petit figuier sauvage.

J'ai du mal à choisir les photos à mettre ici : j'en ai pris 400 dans la journée tellement c'était beau ! Sur ce, bonne nuit les petits ! Demain nous quittons Dahab, où nous avons passé de très agréables moments, entre glandouille au resto, sur la plage à siroter des jus de fruits frais, ou dans l'eau à faire du snorkelling et où nous avons fait notre baptême de plongée pour mieux admirer les fonds marins de la mer Rouge !! Les vacances sont bientôt finies ! Nous rentrons au Caire demain et prendrons l'avion jeudi pour Toulouse. C'est sans doute le dernier post sur ce blog... Peut-être à l'an prochain sur AmandineetRoméoauMexique.com ou AmandineetRoméoenThaïlande.com, qui sait ?

dimanche 22 août 2010

Le Sinaï : monastère Ste Catherine et ascension du mont Moïse - le 19 août

Réveil à 7h pour une très longue et très belle journée dans le Sinaï. Le minibus de Bedouina - l'agence de voyage égyptienne à qui nous avons fait appel pour organiser cette journée - nous attend à 8h en bas de l'hôtel. A son bord : Ahmed le chauffeur, et Zeyad notre guide... et c'est tout ! Le minibus qui peut contenir jusqu'à 20 personnes est vide : nous sommes les seuls à faire cette excursion ce jour-là !



Après 1h30 de trajet, nous sommes au monastère Ste Catherine, monastère orthodoxe construit vers 550 par l'empereur Justinien dont le drapeau flotte encore sur l'un des murs d'enceinte.



Ce lieu est vraiment exceptionnel pour ce qu'il représente pour les religions juive, musulmane et chrétienne : il a été construit à l'endroit-même où Moïse a entendu crépiter le Buisson Ardent, qui brûle mais ne se consume jamais.

Le fameux buisson ardent.

Le Dieu du monothéisme se révèle à Moïse. Il lui demande de libérer les Hébreux de l'esclavagisme qu'ils subissent en Egypte. Pour cela, il donne des pouvoirs surnaturels à Moïse pour qu'il arrive à convaincre le Pharaon. Vient ensuite l'épisode de la Mer Rouge qui s'ouvre devant Moïse et se referme sur ses poursuivants.

Pour poursuivre notre pélerinage, après un repas bien consistant, Roméo prend le volant du minibus et nous conduit en bas du mont où Moïse a reçu les 10 commandements ! Nous attaquons une randonnée de 6h avec Zeyad et un guide bédouin dont la présence est indispensable (et obligatoire !) pour nous guider sur l'un des nombreux sentiers qui permettent d'atteindre le sommet : entre 14h et 17h30, sous un soleil de plomb (il devait faire dans les 45°), nous attaquons donc l'ascension du mont Moïse.


On va tout là-haut !

Dans l'ordre, le guide bédouin, Zeyad et Roméo. Je ne suis pas à la traîne, je "prends des photos".

Les effets du trekking et de la chaleur combinés !

Je précise ici que le guide bédouin faisait ramadan et n'a pas bu une goutte d'eau avant le coucher du soleil ! Ses lèvres ressemblaient à du parchemin... Nous avons fait une pause dans une espèce de boutique située à la fin du sentier : après un escalier de plus de 300 marches nous attend ! Le Bédouin qui tient le stand nous demande de lui vendre nos petites jumelles, ce que nous faisons pour son plus grand plaisir ! Le guide bédouin s'arrête ici pour attendre la fin du jeûne. Nous attaquons les marches avec Zeyad. On arrive au sommet un quart d'heure environ avant le coucher du soleil : c'était magique !

Que la montagne est beeeeeelleuh !

Le spectacle.

Heureux !


On a l'impression d'être au sommet du monde (2300 m tout de même !)
Ensuite, il faut redescendre avec des lampes torches... Heureusement que ça prend moins de temps que la montée ! Puis, on refait la route dans l'autre sens. En dormant dans le bus. De suite. Et jusqu'à l'hôtel où on se couche sans manger vers 23h. Et voilà ! J'espère que ça vous a plu les enfants !


samedi 21 août 2010

La traversée de l'Egypte !


Voici le trajet que nous allons effectuer en un peu plus de 24h !


Première partie : le train 1ere classe d'Assouan à Louxor, départ à 8h, arrivée vers 11h, pas de problème.
Nous patientons ensuite jusqu'à 17h, nous en profitons pour commencer à écrire pas moins de 60 cartes postales. Nous espérons que vous les recevrez avant notre retour. Apparemment, ça prend 1 semaine en temps normal, beaucoup plus longtemps pendant le ramadan =/
17h le bus pour Dahab démarre. Le guide indique 15h de trajet, nous en mettrons 18. Les 4 français qui avaient pris le même bus quelques jours plus tôt ont mis 20h eux car un italien est tombé dans les pommes et un des pneus du bus a éclaté. Le pneu qui éclate est une scène assez fréquente vu que les pneus sont usés jusqu'aux jantes. Pendant notre séance d'écriture de cartes à Louxor, nous avons nous même pu constaté l'éclatement d'un pneu de poids lourd en pleine ville...
Le trajet est surréaliste, j'ai dormi la plupart du temps, Amandine seulement par bribe. Je vous raconte juste les meilleurs moments :
On met environ 4h pour rejoindre la côte qui n'est pourtant pas très loin.
En effet au nord de Louxor, chaque pont sur le Nil est un checkpoint militaire avec des ralentisseurs et des chicanes, ça doit faire environ un checkpoint tous les 2 kilomètres, on en a compté 10 en 15 minutes.
A 18h30, le bus s'arrête sur le bord de la route, tous les égyptiens descendent et mettent fin au jeune du ramadan.
A ce propos, chose assez drôle que l'on n'a comprise qu'une fois arrivée à Dahab, l'allée centrale du bus est jonchée de cartons. Pendant le ramadan, les musulmans ne doivent pas avaler leur salive, ils doivent donc cracher...par terre...en se raclant la gorge, un plaisir.
Enfin voilà, pas un trajet de tout repos mais nous sommes arrivés, entiers, ou presque.
En récompense, nous arrivons à Dahab, sorte de paradis babos avec des terrasses bédouines au bord de l'eau, des boutiques de plongée sous marine pour observer les coraux dans l'eau de la mer Rouge à 30° et surtout des centaines de touristes ... et on nous dit que c'est calme par rapport à Sharm-el-Sheikh. C'est là que nous allons passer les prochain jours pour nous reposer un peu, peut-être...


En attendant des aventures plus palpitantes, je vous propose quelques images de Dahab et des différents repas que nous avons faits en Egypte.

Sur la table : Soupe de tomates avec crème de sésame, feuilles de vignes farcies aux riz et épices, karkadé (thé glacé à l'hibiscus), calamars à la romaine - Felfela / Le Caire.


Café turc à la cardamome, jus de mangue frais (c'est la saison, on s'est bien gavés =) - Gare d'Alexandrie.


Les mezzes : téhina sur la gauche (purée de sésame), babaganouj sur la droite (mélange de purée d'aubergine et de sésame), petites aubergines, courgettes, etc dans le ramequin sous la macédoine.
Les plats : un poisson entier pour moi (aucune idée du nom, ca ressemblait à une daurade sur l'étal)
Un poulet mijoté genre basquaise + fromage pour Amandine.
Friends Café / Dahab

Voilà la baie de Dahab, très illuminés en raison des dizaines de restaurants qui posent leur terrasse sur la mer/plage.



La vie est dure ici =)

15 août - La Nubie

La partie la plus au sud de l'Egypte (qui fait donc partie de la haute Egypte) s'appelle la Nubie. La population indigène a la peau beaucoup plus foncée et des coutumes différentes de celles des Egyptiens. Les Egyptiens et les Nubiens font bien la différence entre eux d'ailleurs et à l'époque des pharaons, certains pharaons qui venaient de la Nubie étaient appelés les pharaons noirs.

Tout ça pour dire que la Nubie est une région culturellement riche et que nous allons nous plonger aujourd'hui dans son exploration.

L'Egypte est un grand pays, les distance sont longues, les routes, pas toujours en bon état, les temps de trajet sont donc importants. Le minibus passe donc nous prendre vers 3h30 du matin pour rejoindre le convoi à 4h du matin à la sortie d'Assouan.
Nous allons donc rouler à travers le désert pendant près de 3h pour rejoindre Abu Simbel.

Vous pouvez voir les mirages dans le fond

Nous arrivons donc à Abu Simbel. A ceux pour qui le nom n'évoque rien, revenons un peu sur la vie moderne de ce temple.
La démographie Egyptienne étant ce qu'elle est (50M d'habitants en 1980, 80M aujourd'hui) les besoins de l'Egypte moderne sont complexes et la construction d'un monumental barrage sur le Nil pour en contrôler les crues (et rendre donc le Nil navigable toute l'année) et subvenir aux besoins en eau était impérative. En 1959, la construction du barrage d'Assouan était déjà bien avancée quand l'Egypte et le Soudan ont fait appel à l'Unesco pour sauvegarder le patrimoine culturel. C'est ainsi que plusieurs monuments ont été déplacés (le temple d'Abu Simbel et le temple de Philae par exemple) et 46 villages nubiens inondés.

Le lac fait quand même 500 kilomètres de long

Le chantier était pharaonique et le temple a intégralement été découpé en bloc de 15 tonnes puis remonté 70m plus haut sur une montagne artificielle copie exacte de la montagne originale.
Revenons donc à notre visite.
Nous descendons vers le temple et comme d'habitude, c'est incroyable, on est au milieu du désert, et là il y a un temple monumental, super bien conservé, avec des statues gigantesques, des fresques surréalistes et petite particularité du temple d'Abu Simbel, il y a au fond 4 statues (Ramsès II et 3 dieux) qui se retrouvent éclairés par la lumière du soleil 2 fois par an seulement, le 21 février et le 21 octobre (jour de naissance de Ramsès II et jour de son couronnement). A noter que la statue de Ptah n'est pas éclairée car c'est le dieu des Ténébres (du noir, que l'on retrouve dans le nom du pays Egy - Ptah : la terre noire en raison des limons déposés par le Nil).

Les 4 statues de Ramsès II à des âges différents


La mère de Ramsès II et sa femme préférée Nefertari entre ses jambes.


Comme d'habitude, les photos à l'intérieur sont interdites

Juste à côté de ce grand temple, il y en a un plus petit mais tout à fait intéressant également puisque qu'il est dédié à Nefertari.

Notez quand même que pour le temple de Nefertari, il y a seulement 2 statues de Nerfertari et 4 de Ramsès II, quel coquin =)

Nous faisons une petite pause puis hop, retour dans le minibus pour 2h de route jusqu'à Philae.
Arrivés à proximité de Philae, le bus nous lâche, nous et un couple de jeunes Argentins très sympas, pour que nous montions dans un taxi Peugeot 504 tout pourri. En effet, nous sommes les seuls 4 à faire la suite des visites. Et nous avons été inspirés =)

Philae est un temple extraordinaire, il est moins fréquenté que tous les autres monuments que nous avons visité, c'est un temple sur une île, nous devions être une douzaine sur l'île en tout et pour tout. Ce temple a également été déplacé suite à la construction du barrage.
C'est le temple des derniers adorateurs des dieux antiques. En effet, un peu à l'image du petit village gaulois résistant encore et toujours à l'envahisseur, Philae a continué à vénérer Isis jusqu'au IV siècle après JC. L'Empereur Romain Théodose fit alors fermer le temple et les coptes le transformèrent en église.
On accède au temple en bateau, il a fallu négocier grave le tarif du bateau.
Notez l'état de conservation absolument phénoménal et l'absence totale de touriste

Amandine aime le produit !


Chose extrêmement rare pour des bâtiments qui ont plus de 3000 ans : le plafond est encore là.



Deux choses intéressantes sur cette photo : notez le caractère plus moderne des fresques (nombrils, seins, détails des coiffes), vous pouvez également remarquer les parties que les monothéistes ont souhaité masquer : visages, seins, bras qu'ils ont mutilé.

Même les romains ont visité ce site en tant que touristes : l'un d'eux à écrit "B MURE est un idiot".

Après Philae nous avons filé vers le barrage d'Assouan

Pas grand chose à voir ici, c'était le plus haut barrage au monde au moment de sa construction

et nous avons enchaîné avec l'obélisque inachevée. Cette obélisque devait être la plus grande d'Egypte avant que le sculpteur ne se rate et la casse. Du coup, le travail a été laissé en plan ce qui nous a permis de mieux comprendre comment ces monuments étaient extraits.

Notez les impacts sur les bords de l'obélisque, ce sont les traces d'impact des rocs utilisés pour l'excavation.

Voici les fameux rocs qui permettent de casser le granit pour sortir l'obélisque. Quel travail cela devait représenter ...

Après cette longue journée, le retour a Assouan fut salutaire. Au nom de l'humour, nous avons décidé de manger au MCDo, vue sur le Nil (premier fast food depuis notre arrivée en Egypte !)
Demain est une journée de transit. Nous traversons toute l'Egypte !

14 août - Arrivée à Assouan


Pour se reposer et visiter en même temps, nous décidons d'aller faire un tour en felouque sur le Nil et de descendre sur les îles : l'île des fleurs où il y a un jardin botanique, et l'île éléphantine, où nous irons visiter un village nubien. Les Nubiens ont été obligé de déménager car lors de la construction du barrage, la vallée où ils habitaient a été inondée.

A bord de la felouque.


Roméo dans le jardin de l'île des fleurs.

Le village nubien.



Notre guide s'appelait Aladdin. C'est le fils du chef du village. Son animal domestique : un crocodile...
Une femme du village m'a fait un tatouage au henné sur une main. C'était sympa !

14 août - Montgolfière et train.

Après une journée bien chargée avec visite de la vallée des rois, des reines, les colosses de Memnon, Temple d'Hatchepsout, Temple de Luxor, je peux vous le dire : on est claqué !
Alors on a préféré se lever à 3h du matin pour aller voir le lever du soleil du 14 août du haut d'une montgolfière ! Et puisqu'on est en Egypte, le vol a lieu au-dessus de la vallée des Rois.
C'était magique !


On s'est dit que, finalement, le boulot de Yann Arthus Bertrand n'était pas si compliqué !



Ci-dessus, le temple d'Hatchepsout

Ensuite, nous avons fait nos valises, et on a pris le train direction Assouan.